Les prix des produits de première nécessité ont enregistré une augmentation sensible depuis quelques jours, certains produits ont même doublé de prix.
C’est ce que nous avons constaté lors de notre ronde dans plusieurs marchés et chez les propriétaires des magasins de vente de marchandises, légumes et fruits, vu la forte demande du consommateur nous dit-on. Le sucre est cédé à 16MRU le kilogramme, la boite de gloria à 15MRU, le kg du riz local a passé à la vitesse supérieure, tandis que les pommes de terre ont maintenu leur prix entre 60 et 70 MRU.
Les prix des fruits ont également continué d’augmenter:l es bananes à 80 MRU et les pommes à 90MRU. Tandis que les boites de lait: Rose, Badiya, Tiviski, Chaala, sont vendues à 30MRU dans le boutique du coin.
Lors de notre tournée au marché de gros des fruits et légumes de la Mosquée Marocaine, nous avons enregistré une hausse importante des prix, comme nous l’ont indiqué les commerçant dans notre entretien avec eux.
Les boutiquiers dans les quartiers ont assuré que les prix ne pourront pas rester stables du fait que les fournisseurs continuent d’augmenter leurs marges bénéficiaires, en se fondant sur la fixation des prix selon le principe du marché.
Les grossistes qui ont accepté de répondre à nos questions, ont exprimé leur courroux quant à ce qui se passe chez les distributeurs , auxquels, ils font endosser la responsabilité, dont les marges bénéficiaires atteignent jusqu’à cent pour cent dans certains produits.
Ce qui se passe selon les commerçants, est évident et crée un grand écart entre ce qui est offert sur les marchés quotidiens et la réalité de ce qui se passe à l’intérieur du marché de gros.
D’après les commerçants, pour les produits (riz, huile, sucre, thé, lait) les plus demandés, les prix ont fortement augmenté depuis le mois de janvier. S’agissant du poisson, le kilogramme du thiof, courbine,… varie entre 300 et 400MRU. Cette montée en flèche des prix inquiète les familles vulnérables, renchérit Maimouna, une ménagère. Non, loin, d’elle, Aicha, sa cousine, s’interroge sur le long silence des autorités publiques.
De source proche des services du ministère du commerce et du tourisme l’on apprend la mise en place d’un dispositif pour assurer et réguler un approvisionnement du marché en produits de première nécessité au profit des populations. Mais la ménagère attend avec impatience.
Le ramadhan cette année risque d’être difficile pour les ménages à faibles revenus si les autorités ne changent pas la donne, selon les citoyens. Du coup, on attend, la réponse?
Tawary
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